Voir tribune libre ici :
http://lucky.blog.lemonde.fr/2015/07/22/grece-le-tournant-mondial-et-generationnel-de-ce-mois-de-juillet-2015/
Solidarity with the Greek people ! I, too, am Greek ! ////////////////// LANGUES/LANGUAGES : <> Ελληνικά / Grec / Greek <> FRANCAIS / γαλλικά / French <> ENGLISH / Αγγλικά / Anglais <> NEDERLANDS / ολλανδικά / Néerlandais / Dutch <> PORTUGUÊS / Πορτογαλικά / Portugais / Portuguese <> ESPAÑOL / Ισπανικά / Espagnol / Spanish <>ITALIANO / Iταλικά / Italien /Italian /<> DEUTSCH / γερμανικά / allemand / german <>
mercredi 22 juillet 2015
lundi 20 juillet 2015
Quand l'Allemagne s'exonère de certaines obligations européennes.
L'Allemagne applique avec férocité sa domination concurrentielle provisoire
(payée par ses travailleurs pauvres comme on le sait)
sur ses partenaires européens rappelés sans ménagement à leur "devoir" monétariste quitte à en mourir.
Mais on sait moins qu'elle sait s'exonérer de ses propres obligations européennes
(contrairement à la France toujours aussi inerte et bon élève de Bruxelles jusqu'à mendier une pseudo-gouvernance de l'euro),
comme l'indique cette page insuffisamment remarquée d'Alain Supiot, professeur de droit de réputation internationale (Alain Supiot, L'Esprit de Philadelphie. La justice sociale face au marché total, Seuil, 2010, page 113).
Information à partager !
(payée par ses travailleurs pauvres comme on le sait)
sur ses partenaires européens rappelés sans ménagement à leur "devoir" monétariste quitte à en mourir.
Mais on sait moins qu'elle sait s'exonérer de ses propres obligations européennes
(contrairement à la France toujours aussi inerte et bon élève de Bruxelles jusqu'à mendier une pseudo-gouvernance de l'euro),
comme l'indique cette page insuffisamment remarquée d'Alain Supiot, professeur de droit de réputation internationale (Alain Supiot, L'Esprit de Philadelphie. La justice sociale face au marché total, Seuil, 2010, page 113).
Information à partager !
dimanche 5 juillet 2015
"Jamais la Grèce n'a eu un gouvernement aussi européen"
Chers concitoyens européens …
par Giorgos Faraklas *
… en 1967 ils ont pris ma mère. Quelques jours seulement après, nous
sommes partis pour un autre pays. En 1974, la Turquie a envahi Chypre.
Quelques jours seulement après, mon père a été mobilisé. Aujourd’hui, je
vis un moment de peur et d’impuissance, comme alors. Chers concitoyens
européens, vous, pourquoi nous imposez-vous une telle épreuve?
Pour quelle raison ne taxons-nous pas les plus riches? Pourquoi ne protégeons-nous pas les plus pauvres? Pourquoi ne serions-nous pas gouvernés par des gens non responsables de la situation où nous nous trouvons? A quel point supporteriez-vous, à dire vrai, de voir des gens ruinés dormir sur les trottoirs, manger dans les poubelles et se suicider? Ne voudriez-vous pas vous aussi faire quelque chose pour eux?
Vous avez raison, nos propres hommes politiques nous ont détruits. Et c’est qui les avons élus. Et beaucoup d’entre nous se sont arrangés d’une situation de perpétuelle illégalité des transactions financières. Et il y a eu des gens qui ont reçu des salaires sans travailler. Mais il y a tous ceux qui travaillaient, qui ne volent pas, qui n’exploitent pas leurs semblables, mais souffrent de leur douleur, et se réjouissent de leur joie. Vous ne les connaissez pas, parce que nous ne sommes pas encore assez unis. Parce que nous tenons ici un discours minoritaire. Parce que partout la culture du régionalisme et de la haine du prochain est, malheureusement, un commerce florissant.
Mais vous aussi, acceptez que nous soyons plus pauvres, mais n’acceptez pas que vos représentants nous imposent des mesures qui créent des inégalités entre nous, inégalités que vous, vous n’accepteriez pas dans votre pays. Punissez nous d’avoir laissé vos « grands seigneurs » nous endetter autant, mais pas parce que nous voulons répartir plus justement entre nous le poids de la dette. Faites confiance au gouvernement auquel nous avons fait confiance. Nous avons nos raisons pour ne pas faire pas confiance à nos autres hommes politiques. Permettez moi de dire que vous aussi, à notre place, vous auriez fait de même.
Si nous disons « non », nous ne disons pas non à l’Europe. Au contraire, jamais nous n’avions élu un gouvernement avec un profil si européen. Il est le premier à avoir donné la nationalité aux enfants d’immigrés, le premier à respecter le statut humain des prisonniers, le premier à se soucier réellement des minorités, le premier qui semble prêt à lutter contre la corruption. Nous disons « non » à une façon d’envisager les choses qui ne nous laisse pas combattre l’injustice dans notre pays de la façon dont nous savons qu’elle doit l’être. Nous demandons à payer nos dettes en les répartissant d’une manière que nous savons être plus efficace et plus juste.
Bien à vous.
*Giorgos Faraklas enseigne la philosophie politique à l’université Panteion.
Traduction Frédérique Bouvier
Pour quelle raison ne taxons-nous pas les plus riches? Pourquoi ne protégeons-nous pas les plus pauvres? Pourquoi ne serions-nous pas gouvernés par des gens non responsables de la situation où nous nous trouvons? A quel point supporteriez-vous, à dire vrai, de voir des gens ruinés dormir sur les trottoirs, manger dans les poubelles et se suicider? Ne voudriez-vous pas vous aussi faire quelque chose pour eux?
Vous avez raison, nos propres hommes politiques nous ont détruits. Et c’est qui les avons élus. Et beaucoup d’entre nous se sont arrangés d’une situation de perpétuelle illégalité des transactions financières. Et il y a eu des gens qui ont reçu des salaires sans travailler. Mais il y a tous ceux qui travaillaient, qui ne volent pas, qui n’exploitent pas leurs semblables, mais souffrent de leur douleur, et se réjouissent de leur joie. Vous ne les connaissez pas, parce que nous ne sommes pas encore assez unis. Parce que nous tenons ici un discours minoritaire. Parce que partout la culture du régionalisme et de la haine du prochain est, malheureusement, un commerce florissant.
Mais vous aussi, acceptez que nous soyons plus pauvres, mais n’acceptez pas que vos représentants nous imposent des mesures qui créent des inégalités entre nous, inégalités que vous, vous n’accepteriez pas dans votre pays. Punissez nous d’avoir laissé vos « grands seigneurs » nous endetter autant, mais pas parce que nous voulons répartir plus justement entre nous le poids de la dette. Faites confiance au gouvernement auquel nous avons fait confiance. Nous avons nos raisons pour ne pas faire pas confiance à nos autres hommes politiques. Permettez moi de dire que vous aussi, à notre place, vous auriez fait de même.
Si nous disons « non », nous ne disons pas non à l’Europe. Au contraire, jamais nous n’avions élu un gouvernement avec un profil si européen. Il est le premier à avoir donné la nationalité aux enfants d’immigrés, le premier à respecter le statut humain des prisonniers, le premier à se soucier réellement des minorités, le premier qui semble prêt à lutter contre la corruption. Nous disons « non » à une façon d’envisager les choses qui ne nous laisse pas combattre l’injustice dans notre pays de la façon dont nous savons qu’elle doit l’être. Nous demandons à payer nos dettes en les répartissant d’une manière que nous savons être plus efficace et plus juste.
Bien à vous.
*Giorgos Faraklas enseigne la philosophie politique à l’université Panteion.
Traduction Frédérique Bouvier
samedi 4 juillet 2015
Grèce : "Il n'y a pas d'amour, seulement des preuves d'amour".
Grèce : "Il n'y a pas d'amour, seulement des preuves d'amour".
Crowfunding pour la Grèce : à quelques heures du référendum, plus que jamais, "il n'y a pas d'amour, seulement des preuves d'amour".
Une preuve d'amour et de solidarité pour la Grèce ? Si vous voulez en donner une, symbolique mais concrète, vous aussi, faites exploser le site de dons pour la Grèce qui recueille un succès imprévu ces jours-ci.
C'est ici (pages en langues française aussi) :
https://www.indiegogo.com/greek-bailout-fund.html
Pour savoir quoi penser de cette initiative symbolique, voici un article du journal français Politis :
http://www.politis.fr/Crowdfunding-pour-la-Grece-faut-il,31802.html
Post-scriptum : Je n'ai évidemment pas à dire ce qu'ils doivent faire aux citoyens grecs, mais si je l'étais je voterais non (oxi) demain, afin d'exprimer un mandat clair au gouvernement hellénique, et je préparerais un défaut de paiement sur la dette inique et illégitime, avec l'introduction en Grèce d'une deuxième monnaie non spéculative pour dynamiser le marché intérieur tout en conservant l'euro et coexistant avec lui : la drachme.
Crowfunding pour la Grèce : à quelques heures du référendum, plus que jamais, "il n'y a pas d'amour, seulement des preuves d'amour".
Une preuve d'amour et de solidarité pour la Grèce ? Si vous voulez en donner une, symbolique mais concrète, vous aussi, faites exploser le site de dons pour la Grèce qui recueille un succès imprévu ces jours-ci.
C'est ici (pages en langues française aussi) :
https://www.indiegogo.com/greek-bailout-fund.html
Pour savoir quoi penser de cette initiative symbolique, voici un article du journal français Politis :
http://www.politis.fr/Crowdfunding-pour-la-Grece-faut-il,31802.html
Post-scriptum : Je n'ai évidemment pas à dire ce qu'ils doivent faire aux citoyens grecs, mais si je l'étais je voterais non (oxi) demain, afin d'exprimer un mandat clair au gouvernement hellénique, et je préparerais un défaut de paiement sur la dette inique et illégitime, avec l'introduction en Grèce d'une deuxième monnaie non spéculative pour dynamiser le marché intérieur tout en conservant l'euro et coexistant avec lui : la drachme.
jeudi 18 juin 2015
Pour aider la Grèce (message reçu aujourd'hui)
-------- Message transféré --------
Chers amis,
Sujet : | Pour aider la Grèce (suite) |
---|---|
Date : | Thu, 18 Jun 2015 09:43:10 +0200 |
De : | Michel Volkovitch |
Chers amis,
Je me permets de
vous transmettre cet appel auquel je m'associe, naturellement, et que la
plupart d'entre vous approuveront sans aucun doute. Je vous recommande
notamment la très courte vidéo "Trois idées reçues sur la crise
grecque", qui résume bien la situation.
Vous aimez la Grèce ? Aidez-la ! Diffusez ces documents !
Michel Volkovitch
Les événements s’accélèrent dans les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers. Dans ce contexte critique, la solidarité avec le peuple grec doit plus que jamais s'exprimer !Mais il ne s'agit pas seulement de faire preuve de solidarité : en écrasant la Grèce, les créanciers veulent effacer de la carte européenne la possibilité même d'une alternative aux politiques austéritaires. C'est pourquoi la semaine d'action prévue du 20 au 27 juin sera aussi une semaine de résistance européenne :- A Paris, une manifestation est organisée samedi 20 juin au départ de Stalingrad à 15h en direction de République, où des festivités et débats seront organisés. Soyons nombreux ! Le même jour, des manifestations se tiendront à Londres, Berlin, Rome et dans de nombreuses autres villes en Europe et en France…- Un outil est à votre disposition pour interpeller vos députés « Ne soyez pas les complices de l'étouffement de la Grèce ! » : http://www.audit-citoyen.org/?p=6477- Une vidéo grand public de mobilisation, «Trois idées reçues sur la crise grecque», à visionner et diffuser largement, est disponible ici : http://www.audit-citoyen.org/?p=6466- Le rapport préliminaire de la Commission pour la vérité sur la dette grecque a été rendu public mercredi 17 juin à Athènes, en présence des plus hautes autorités grecques. Il sera bientôt mis en ligne. Une première analyse est disponible ici : http://www.okeanews.fr/20150617-la-dette-grecque-illegale-illegitime-et-odieuse-selon-le-rapport-preliminaire-du-comite-sur-la-dettePlus d’infos sur les actions du 20-26 juin et sur le rapport d’audit seront disponibles sur le site du collectif d’audit citoyen !Bien à toutes et tous,L’équipe audit citoyen
dimanche 14 juin 2015
Tsipras : Si l’Europe souhaite la poursuite de la soumission, nous dirons un grand « non » - Τσίπρας: Αν η Ευρώπη επιθυμεί τη συνέχεια της υποτέλειας, θα πούμε το μεγάλο 'όχι'
Tsipras :
Si l’Europe souhaite la poursuite de la
soumission, nous dirons un grand
« non »
Le Premier
Ministre envoie des messages à l’intention de la
Grèce et vers l’extérieur au
cours de discussion avec ses collaborateurs. Il
exclut des élections et un référendum,
et rappelle que le gouvernement doit supporter
le poids des décisions
difficiles. Dans quelle circonstance
entrera-t-il en conflit avec l’U.E.
News247
13 juin
2015, 14h02
Le Premier
Ministre Alexis Tsipras, parlant avec ses
collaborateurs, a
affirmé clairement qu’il n’est pas
question que la Grèce aille vers des élections
et qu’il faudra que ce
gouvernement prenne des décisions difficiles.
« Oubliez
toute idée d’élections ou de référendum. Le
gouvernement a reçu récemment le
mandat du peuple, de la grande majorité du
peuple grec avec lui, et une
majorité confortable à l’Assemblée Nationale »,
a dit le Premier ministre
lors de la réunion d’hier à Maximou [la
résidence du Premier Ministre,
l’équivalent de l’Hôtel Matignon] et il a
ajouté :
« Le
peuple grec nous a accordé sa confiance pour
prendre des décisions graves et
gérer les difficultés. Personne ne croyait que
c’était une affaire simple. Les
décisions et la gestion sont exclusivement de
notre ressort, aussi difficile
qu’elles soient. »
M. Tsipras
a encore insisté sur le fait que « si nous
avions un accord viable, aussi
difficile que soit le compromis, nous en
supporterions le poids parce que notre
seul critère est la sortie de la crise et des
mémorandums de soumission. »
Parallèlement,
il envoie également un message à l’Europe
signifiant que, s’il le fallait, nous
dirions un grand non.[1]
« Si
l’Europe souhaite, cependant, la rupture et la
continuation de la soumission,
pour nous encore, nous prendrons la grande
décision de refuser, nous dirons le
grand non et nous engagerons le combat pour la
dignité du peuple et la
souveraineté de la nation », a dit le Premier
Ministre.
Traduction :
Michel Bouillet
Source :
247news.gr
Le texte original se
trouve page suivante :
Τσίπρας: Αν η Ευρώπη επιθυμεί
τη συνέχεια της
υποτέλειας, θα πούμε το μεγάλο 'όχι'
|
Μηνύματα
εντός και εκτός Ελλάδας,
έστειλε ο πρωθυπουργός μιλώντας σε συνεργάτες του.
Απέκλεισε εκλογές και
δημοψήφισμα και τόνισε ότι η κυβέρνηση πρέπει να
σηκώσει το βάρος των δύσκολων
αποφάσεων. Σε ποια περίπτωση θα συγκρουστεί με την
ΕΕ
Ιούνιος
13 2015 14:02
Ο
πρωθυπουργός Αλέξης Τσίπρας,
μιλώντας σε συνεργάτες του, ξεκαθάρισε ότι η
Ελλάδα δεν πρόκειται να πάει σε
εκλογές και ότι αυτή η κυβέρνηση, θα πρέπει να
πάρει δύσκολες αποφάσεις.
"Ξεχάστε
κάθε
σκέψη για εκλογές και δημοψήφισμα. Η κυβέρνηση
έχει πρόσφατη λαϊκή εντολή,
τη μεγάλη πλειοψηφία του ελληνικού λαού μαζί της
και άνετη πλειοψηφία στο
Κοινοβούλιο", είπε ο πρωθυπουργός κατά τη χθεσινή
σύσκεψη στο Μαξίμου και
πρόσθεσε:
"Ο
ελληνικός λαός μας εμπιστεύθηκε για να πάρουμε
κρίσιμες αποφάσεις και να
διαχειριστούμε τα δύσκολα. Κανείς δεν πίστευε ότι
θα ήταν μια εύκολη υπόθεση.
Οι αποφάσεις και η διαχείριση τους ανήκουν
αποκλειστικά σε εμάς, όσο δύσκολες
και να είναι".
Ο Κ.
Τσίπρας τόνισε ακόμα ότι "αν έχουμε μια βιώσιμη
συμφωνία, όσο και αν είναι
δύσκολος ο συμβιβασμός θα σηκώσουμε το βάρος γιατί
μόνο μας κριτήριο είναι η έξοδος
από την κρίση και από τα μνημόνια της υποτέλειας".
Παράλληλα
έστειλε
μήνυμα και στην Ευρώπη, σημειώνοντας ότι αν
χρειαστεί θα πούμε το
μεγάλο όχι.
"Αν
είναι όμως η Ευρώπη να επιθυμεί το διχασμό και τη
συνέχεια της υποτέλειας, πάλι
εμείς, θα πάρουμε τη μεγάλη απόφαση να αρνηθούμε,
θα πούμε το μεγάλο όχι και θα
δώσουμε τη μάχη για την αξιοπρέπεια του λαού και
την εθνική μας
κυριαρχία", είπε ο πρωθυπουργός.
[1] Le « non » en Grèce
fait référence au
« non » de Métaxas à l’ultimatum lancé par
Mussolini à la Grèce le 28
octobre 1940, annonçant que les Grecs
s’opposeraient par les armes à
l’agression italienne. Ce qu’ils firent
victorieusement jusqu’à l’invasion
allemande du 7 avril 1941. Depuis, le « Jour
du Non », le 28 octobre
est la seconde fête nationale grecque.
samedi 16 mai 2015
Une pétition à signer maintenant pour la Grèce :
Une pétition à signer maintenant pour la Grèce :
http://www.audit-citoyen.org/?p=6412
(copiez ce lien dans votre barre de navigation, s'il ne s'ouvre pas automatiquement).
Merci d'avance pour votre solidarité.
http://www.audit-citoyen.org/?p=6412
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Merci d'avance pour votre solidarité.
samedi 14 février 2015
samedi 17 janvier 2015
Deuxième Appel de Nantes "Je suis grec en solidarité" - Δεύτερη Eκκληση της Νάντης "Είμαι Ελληνας από αλληλεγγύη"
Deuxième Appel de Nantes "Je suis grec en solidarité"
Δεύτερη Eκκληση της Νάντης "Είμαι Ελληνας από αλληλεγγύη"
En novembre 2011, l'Appel de Nantes "Je suis grec
en solidarité" recevait un important écho, pour avoir
dénoncé le diktat de la Troïka sur le peuple grec, et
pour avoir appelé les philhéllènes de toutes nations à
se considérer comme des citoyens grecs, en
solidarité, à la fois symbolique et en actes.
En cet hiver 2014-2015, le peuple grec doit encore
subir l'ingérence de la Commission européenne, qui
ose dicter au peuple grec son choix électoral, et qui
tente d'intimider et d'apeurer en brandissant la
menaces de lourdes sanctions si la Grèce choisissait
de porter SYRIZA au pouvoir.
Nous, signataires de l'Appel de Nantes,
renouvelons notre Appel de 2011, comme Grecs de
coeur. Nous protestons contre l'ingérence des
banquiers-spéculateurs, et leurs représentants, dans
les élections grecques.
Nous considérons que les Grecs ont le droit de
choisir une voie politique salutaire, qui soit à la fois le
refus de l'austérité imposée et le refus de la tentation
d'une extrême-droite raciste et néo-nazie.
C'est cette Grèce que nous aimons, car son choix
peut aujourd'hui inaugurer une nouvelle ère pour
l'Europe, et offrir un apport immense et historique à
la France, à l'Espagne, à l'Italie, à toutes les nations
européennes, pour inventer un destin commun
démocratique.
C'est la Grèce que nous attendons, celle qui
inventait la démocratie il y a 2500 ans, et celle qui
osait dire non aux prétentions des fascistes, le 28
octobre 1940. Nous sommes tous Grecs en solidarité.
Nantes, le 18/01/2015
Luc Douillard, Gilles Gelgon.
(Traduction en langue grecque : Nikos Mexis et Dominique Bouquet
avec l'aide de Clio Exacoustou et de Jeanne Roques-Tesson).
Τον Νοέμβρη 2011, η Εκκληση της Νάντης "Είμαι
Ελληνας από αλληλεγγύη" βρήκε μιά μεγάλη απήχηση,
γιατί είχε καταγγείλει το ντικτάτ της Τρόικας κατά του
Ελληνικού λαού και είχε προσκαλέσει τους Φιλέλληνες
όλων των χωρών να θεωρήσουν τον εαυτό τους Ελληνες
σε ένδειξη αλληλεγγύης και συμβολικά και στην πράξη.
Τον φετεινό χειμώνα 2014-2015, ο Ελληνικός λαός
αναγκάζεται γιά άλλη μιά φορά να υποστεί την ανάμιξη
της Ευρωπαϊκής Επιτροπής που τολμάει να του
υπαγορεύσει την ψήφο του και που προσπαθεί να τον
εκφοβίσει και να τον τρομάξει επισείοντας την απειλή
βαρειών κυρώσεων στην περίπτωση που η Ελλάδα θα
διάλεγε να φέρει τον ΣΥΡΙΖΑ στην εξουσία.
Εμείς, οι υπογράφοντες την Εκκληση της Νάντης,
επαναλαμβάνουμε την έκκλησή μας του 2011, γιατί η
καρδιά μας κτυπάει Ελληνικά. Διαμαρτυρόμεθα ενάντια
στην ανάμιξη των κερδοσκόπων τραπεζιτών, και των
αντιπροσώπων τους, στις Ελληνικές εκλογές.
Εμείς θεωρούμε ότι οι Ελληνες έχουν το δικαίωμα να
διαλέξουν ένα πολιτικό δρόμο που να είναι ωφέλιμος, και
ταυτόχρονα να αρνηθεί την λιτότητα που τους έχουν
επιβάλλει και να μην μπεί στον πειρασμό να ακολουθήσει
μιά ρατσιστική και νεοναζιστική ακροδεξιά.
Αυτή είναι η Ελλάδα που αγαπάμε, γιατί η επιλογή της
σήμερα μπορεί να εγκαινιάσει μιά καινούρια εποχή γιά
την Ευρώπη, και να προσφέρει μιά σημαντική και
ιστορική βοήθεια στη Γαλλία, στην Ισπανία, στην Ιταλία
και σε όλα τα Eυρωπαϊκά κράτη, γιά να δημιουργήσουν
από κοινού ένα δημοκρατικό μέλλον.
Αυτή είναι η Ελλάδα που προσδοκούμε, είναι αυτή η
ίδια που εφεύρε τη δημοκρατία πριν από 2500 χρόνια,
και είναι αυτή η ίδια που τόλμησε να πει OXI στις
απαιτήσεις των φασιστών στις 28 Oκτωβρίου 1940.
Είμαστε όλοι Ελληνες από αλληλεγγύη.
Νάντη, 18/01/2015
Δεύτερη Eκκληση της Νάντης "Είμαι Ελληνας από αλληλεγγύη"
En novembre 2011, l'Appel de Nantes "Je suis grec
en solidarité" recevait un important écho, pour avoir
dénoncé le diktat de la Troïka sur le peuple grec, et
pour avoir appelé les philhéllènes de toutes nations à
se considérer comme des citoyens grecs, en
solidarité, à la fois symbolique et en actes.
En cet hiver 2014-2015, le peuple grec doit encore
subir l'ingérence de la Commission européenne, qui
ose dicter au peuple grec son choix électoral, et qui
tente d'intimider et d'apeurer en brandissant la
menaces de lourdes sanctions si la Grèce choisissait
de porter SYRIZA au pouvoir.
Nous, signataires de l'Appel de Nantes,
renouvelons notre Appel de 2011, comme Grecs de
coeur. Nous protestons contre l'ingérence des
banquiers-spéculateurs, et leurs représentants, dans
les élections grecques.
Nous considérons que les Grecs ont le droit de
choisir une voie politique salutaire, qui soit à la fois le
refus de l'austérité imposée et le refus de la tentation
d'une extrême-droite raciste et néo-nazie.
C'est cette Grèce que nous aimons, car son choix
peut aujourd'hui inaugurer une nouvelle ère pour
l'Europe, et offrir un apport immense et historique à
la France, à l'Espagne, à l'Italie, à toutes les nations
européennes, pour inventer un destin commun
démocratique.
C'est la Grèce que nous attendons, celle qui
inventait la démocratie il y a 2500 ans, et celle qui
osait dire non aux prétentions des fascistes, le 28
octobre 1940. Nous sommes tous Grecs en solidarité.
Nantes, le 18/01/2015
Luc Douillard, Gilles Gelgon.
(Traduction en langue grecque : Nikos Mexis et Dominique Bouquet
avec l'aide de Clio Exacoustou et de Jeanne Roques-Tesson).
Τον Νοέμβρη 2011, η Εκκληση της Νάντης "Είμαι
Ελληνας από αλληλεγγύη" βρήκε μιά μεγάλη απήχηση,
γιατί είχε καταγγείλει το ντικτάτ της Τρόικας κατά του
Ελληνικού λαού και είχε προσκαλέσει τους Φιλέλληνες
όλων των χωρών να θεωρήσουν τον εαυτό τους Ελληνες
σε ένδειξη αλληλεγγύης και συμβολικά και στην πράξη.
Τον φετεινό χειμώνα 2014-2015, ο Ελληνικός λαός
αναγκάζεται γιά άλλη μιά φορά να υποστεί την ανάμιξη
της Ευρωπαϊκής Επιτροπής που τολμάει να του
υπαγορεύσει την ψήφο του και που προσπαθεί να τον
εκφοβίσει και να τον τρομάξει επισείοντας την απειλή
βαρειών κυρώσεων στην περίπτωση που η Ελλάδα θα
διάλεγε να φέρει τον ΣΥΡΙΖΑ στην εξουσία.
Εμείς, οι υπογράφοντες την Εκκληση της Νάντης,
επαναλαμβάνουμε την έκκλησή μας του 2011, γιατί η
καρδιά μας κτυπάει Ελληνικά. Διαμαρτυρόμεθα ενάντια
στην ανάμιξη των κερδοσκόπων τραπεζιτών, και των
αντιπροσώπων τους, στις Ελληνικές εκλογές.
Εμείς θεωρούμε ότι οι Ελληνες έχουν το δικαίωμα να
διαλέξουν ένα πολιτικό δρόμο που να είναι ωφέλιμος, και
ταυτόχρονα να αρνηθεί την λιτότητα που τους έχουν
επιβάλλει και να μην μπεί στον πειρασμό να ακολουθήσει
μιά ρατσιστική και νεοναζιστική ακροδεξιά.
Αυτή είναι η Ελλάδα που αγαπάμε, γιατί η επιλογή της
σήμερα μπορεί να εγκαινιάσει μιά καινούρια εποχή γιά
την Ευρώπη, και να προσφέρει μιά σημαντική και
ιστορική βοήθεια στη Γαλλία, στην Ισπανία, στην Ιταλία
και σε όλα τα Eυρωπαϊκά κράτη, γιά να δημιουργήσουν
από κοινού ένα δημοκρατικό μέλλον.
Αυτή είναι η Ελλάδα που προσδοκούμε, είναι αυτή η
ίδια που εφεύρε τη δημοκρατία πριν από 2500 χρόνια,
και είναι αυτή η ίδια που τόλμησε να πει OXI στις
απαιτήσεις των φασιστών στις 28 Oκτωβρίου 1940.
Είμαστε όλοι Ελληνες από αλληλεγγύη.
Νάντη, 18/01/2015
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