dimanche 17 juin 2012

http://www.okeanews.fr/elections-en-grece-le-live-okeanews/

http://www.okeanews.fr/elections-en-grece-le-live-okeanews/

Voici le message de





La première évidence est poétique : selon les sondages à la sortie des urnes ainsi que selon les premiers résultats, la droite de la Nouvelle Démocratie et la Gauche Radicale de SYRIZA seraient à égalité, ou enfin presque. 30% pour la droite et 26% pour SYRIZA. Donc la nuit électorale sera vraisemblablement longue pour bien affiner tous les paramètres du vote. Pour la gauche c'est déjà avoir un pied dans le futur et non pas dans le gouvernement, et ceci indépendamment du résultat final. La « droite complète », (Nouvelle Démocratie et ce qui en reste du PASOK) pourrait probablement gouverner ou « gouverner », dès demain lundi.

La guerre faite par le système à la gauche a atteint des sommets de tout point de vue. L'entrepreneur Melissanidis (marine marchande, raffinage, vente) a menacé de quitter le pays en cas de victoire de la gauche. Lui et d'autres entrepreneurs ont "suggéré" à leurs employés (restants) à voter en faveur du memorandum. Tout comme le système galactique Bruxellois et FMIste ainsi que leurs enfants adoptifs du système solaire journalistique grec. Ces derniers, mériteraient bien leur salaire dans un sens.
Une deuxième évidence : chez les moins de cinquante ans SYRIZA devance de plus de dix points la droite. À Athènes et à Salonique, la peur a moins fonctionné qu'ailleurs, mais « ailleurs » on a eu peur. Mais la peur n'est pas une philosophie politique, ni même une philosophie tout court, semble-t-il.
Le "bateau pirate" de la Nouvelle Démocratie et son équipage si comme on peut supposer, ils nous « gouverneront », c'est le « délestage social » qui se poursuivra et nous n'aurons certainement pas comme cap... l'île du trésor.
Dernière évidence, l'Aube dorée est l'autre grand gagnant durable de notre synchronie paroxysmique, et aux antipodes, le parti communiste est le dernier parti à pouvoir faire son entrée au Parlement, une première historique. Toute la gauche a été aspirée par SYRIZA et l'isolationnisme de l'eschatologie du Grand Soir n'est pas une priorité pour le peuple de gauche et pour le peuple tout court, car d'abord il ne faut pas mourir.
Donc le prochain mémorandum se nommera autrement, et rien ne sera réglé. La peur l'a peut-être emporté sur l'espoir pour le moment, mais certainement pas sur la poésie du futur.

lundi 11 juin 2012

Christophe Barbier propose de supprimer l'entité nationale grecque




 
Qu'en termes élégants ces choses là sont dites ! Quelle fausse condescendance du médecin tortionnaire au moment d' "opérer" !

Nous rediffusons ce point de vue d'un éditocrate parisien influent, même s'il nous donne plutôt envie de vomir,
car il faut savoir que des personnes naïves pourraient se laisser tromper par l'idée faussement séduisante de faire le bien des Grecs malgré eux,
et de les priver de démocratie pour leur apprendre ce que signifie ce mot... grec !
Où l'on voit poindre le visage hideux de l'idéal européiste humaniste détourné en son exact contraire : un despotisme brutal et raciste au service des marchés financiers.
(Christophe Barbier est directeur de la rédaction du magazine français L'express, et l'invité de nombreuses émissions de télévisions.)
 
----- Original Message -----
Sent: Monday, June 11, 2012 10:40 AM

Et dire que tous ces gens prétendent "sauver" la Grèce!

----- Mail original -----
Objet: En voilà une qu'elle est bonne

Impayable Barbier à l'écharpe (seulement) rouge :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pascale-fautrier/110612/christophe-barbier-propose-de-supprimer-lentite-nationale-grecque
ou directement :

La Chaine TV franco-allemande Arte accusée de censure

La Chaine TV franco-allemande Arte accusée de censure
(à propos de la crise financière grecque)
par Vicky Skoumbi, rédactrice en chef de la revue grecque αληthεια.
(Voir également la réponse d'Arte).
 
----- Original Message -----
From: "Eve"
Sent: Saturday, June 09, 2012 9:55 PM
Subject: Crise en Grèce, censure sur ARTE ?

> http://ledormeur.forumgratuit.org/t453-crise-en-grece-censure-sur-arte
>
> Bonjour Luc,
> Intéressant si tu veux diffuser.
> J'ai eu le plaisir de rencontrer Vicky Skoumby a Vincennes.
> Mes amitiés
> Eve

mardi 5 juin 2012

Gauche grecque et Europe démocratiquea, appel d'intellectuels européens - Fw: Situation tragique dans les hôpitaux publics grecs ! « Nouvelles Hors Les Murs

Voici deux textes aujourd'hui :
- un appel d'intellectuel européens publié aujourd'hui (notamment dans le quotidien parisien Libération)
- d'autre part, plus bas, le lien avec un texte alarmant : Situation tragique dans les hopitaux grecs.
Luc Douillard pour "Je suis grec".
Gauche grecque et Europe démocratique
Cet appel, signé par un collectif d’intellectuels européens, a été publié dans l’édition de Libération du 5 juin 2012. Il fera l’objet d’une pétition bientôt ouverte à signatures.
Dans l’enchaînement d’événements qui ont jeté la Grèce au fond du gouffre, chacun sait que les responsabilités des partis au pouvoir depuis 1974 sont écrasantes. Ils n’ont pas seulement bénéficié de la corruption et des privilèges, ils en ont fait bénéficier largement les fournisseurs et les créanciers de la Grèce.
On pourrait s’étonner, dans ces conditions, que les dirigeants européens et le FMI, transformés en parangons de vertu et de rigueur, s’emploient à ramener au pouvoir ces mêmes partis faillis et déconsidérés, dénonçant le «péril rouge» incarné par Syriza et promettant de couper les vivres si les nouvelles élections du 17 juin confirment le rejet du «Mémorandum». Cette ingérence n’est pas seulement contradictoire avec les règles démocratiques, ses conséquences sont dramatiques pour notre avenir commun.
Il y aurait là une raison suffisante pour que nous refusions de laisser faire. Mais il y a plus grave. Depuis deux ans, les dirigeants de l’Union européenne travaillent à déposséder le peuple grec de sa souveraineté. Sous prétexte d’assainir les finances publiques et de moderniser l’économie, ils imposent une austérité qui étouffe l’activité, réduit la majorité de la population à la misère, démantèle le droit du travail. Ce programme de «redressement» néolibéral se solde par la liquidation de l’appareil productif et le chômage de masse. Pour le faire passer, il n’a fallu rien de moins qu’un Etat d’exception sans équivalent en Europe occidentale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : le budget de l’Etat est dicté par la troïka, le Parlement grec réduit à une chambre d’enregistrement, la Constitution contournée. La déchéance du principe de la souveraineté populaire va de pair avec l’humiliation de tout un pays. Or, si elle atteint ici des sommets, elle ne concerne pas exclusivement la Grèce. Ce sont tous les peuples de ses nations constitutives que l’Union européenne tient pour quantités négligeables lorsqu’il s’agit de combiner les interventions du FMI et de la BCE en faveur du système bancaire, ou d’imposer des gouvernements de technocrates non-élus.
A plusieurs reprises, les Grecs ont fait savoir leur opposition. D’innombrables manifestations de masse, 17 journées de grève générale en deux ans, comme les actions de désobéissance civique ou le mouvement des Indignés de Syntagma, telles ont été les marques sans équivoque de leur refus du sort qu’on leur réserve sans les consulter. La seule réponse qu’ils ont reçue aura été le doublement de la dose létale et la répression policière ! C’est alors, dans un contexte de délégitimation complète des gouvernants, que le retour aux urnes est apparu comme la seule issue pour éviter l’explosion sociale.
Mais l’affaire est claire à présent : les résultats du 6 mai ne laissent aucun doute sur le rejet massif de la politique imposée par la troïka. Et, devant la perspective d’une victoire de Syriza aux élections du 17 juin, une campagne de désinformation et d’intimidation a été déclenchée aussi bien à l’intérieur du pays qu’au niveau européen. Elle vise à disqualifier Syriza comme interlocuteur politique. Tous les moyens sont bons pour cela, à commencer par son étiquetage «extrémiste» et le parallèle aussi absurde qu’indécent avec les néonazis d’Aube dorée. Toutes les tares lui sont imputées : escroquerie, double langage, infantilisme revendicatif.
A en croire cette propagande haineuse qui prend le relais de la stigmatisation raciste du peuple grec, Syriza mettrait en danger les libertés, l’économie mondiale et la construction européenne. La responsabilité des électeurs grecs et de nos dirigeants serait de lui barrer la route. Brandissant la menace d’exclusion de l’euro et d’autres chantages, une manipulation du vote populaire se met en place. Par cette «stratégie du choc», les groupes dominants s’efforcent de détourner le vote à venir selon leurs intérêts, qu’ils prétendent être aussi les nôtres.
Nous, citoyens européens, ne saurions nous taire devant cette tentative de déposséder un des peuples de l’Union de sa souveraineté, dont les élections forment le dernier recours. Il faut que cessent la campagne de stigmatisation de Syriza et les chantages à l’exclusion de l’eurozone. C’est aux Grecs de décider de leur sort, en rejetant tout diktat, en repoussant les poisons économiques administrés par leurs «sauveurs», en s’engageant librement dans les coopérations indispensables pour surmonter la crise, avec les autres Européens.
Nous l’affirmons : il est temps que l’Europe perçoive le signal envoyé le 6 mai par Athènes, abandonnant une politique qui ruine la société et met les peuples sous tutelle afin de sauver les banques. Il est urgent de bloquer la dérive d’une construction politique qui institue la toute-puissance des opérateurs financiers. Il faut une Europe qui soit l’œuvre de ses citoyens, au service de leurs intérêts.
Cette nouvelle Europe que, comme les forces démocratiques en train d’émerger en Grèce, nous appelons de nos vœux, est celle de tous ses peuples. Dans chaque pays, ce sont deux Europes incompatibles qui s’affrontent aujourd’hui : celle de la dépossession des êtres humains, et celle qui affirme le droit de tous à une vie digne de ce nom et s’en donne collectivement les moyens.
Ce pour quoi nous nous battons avec les électeurs et les militants de Syriza, ce n’est pas la disparition de l’Europe mais sa refondation. Car c’est l’ultralibéralisme qui suscite la montée des nationalismes et de l’extrême droite. Les vrais sauveurs de l’idée européenne sont les défenseurs d’une Europe où la souveraineté populaire n’est pas abolie mais étendue et partagée.
Oui, à Athènes, c’est bien l’avenir de la démocratie et de l’Europe elle-même qui est en jeu. Par une étonnante ironie de l’histoire, les Grecs se retrouvent en première ligne de notre combat commun. Ecoutons-les, soutenons-les, défendons-les !
Signataires :Etienne Balibar philosophe, Vicky SKOUMBI rédactrice en chef de la revue grecque αληthεια, et Michel VAKALOULIS philosophe et sociologue.
Et aussi : Giorgio AGAMBEN, Tariq ALI, Elmar ALTVATER, Daniel ALVARO, Alain BADIOU, Jean-Christophe BAILLY, Fethi BENSLAMA, Fernanda BERNARDO, Jacques BIDET, Claude CALAME, Thomas COUTROT, Albano CORDEIRO, Yannick COURTEL, Costas DOUZINAS, Roland ERNE, Roberto ESPOSITO, Nancy FRASER, Elisabeth GAUTHIER, François GèZE, Max GRATADOUR, Jean-Pierre KAHANE, Jean-Marc LéVY-LEBLOND, Michael LöWY, Philippe MANGEOT, Philippe MARLIèRE, Ariane MNOUCHKINE, Warren MONTAG, Jean-Luc NANCY, Toni NEGRI, Bertrand OGILVIE, Ernest PIGNON-ERNEST, Mathieu POTTE-BONNEVILLE, Jacques RANCIèRE, Judith REVEL, Rossana ROSSANDA, Bernard STIEGLER, Michel SURYA, Bruno TACKELS, André TOSEL, Gilberte TSAÏ, Eleni VARIKAS, Dimitris VERGETIS, Jérôme VIDAL, Heinz WISMANN et Frieder Otto WOLF.
----- Message reçu -----
From: "Eve"
Sent: Tuesday, June 05, 2012 1:18 PM
Subject: Situation tragique dans les hôpitaux publics grecs ! Nouvelles Hors Les Murs

http://nouvelleshorslesmurs.wordpress.com/2012/06/05/situation-tragique-dans-les-hopitaux-publics-grecs/

Bonjour Luc,
Tu diffuses si tu peux. On est ds le plan que j'appelais "élimination catégorielle " de la population non productive.
Amitiés
Eve

vendredi 1 juin 2012

Les Grecs insultés hier par le journal français Le Monde ?

Les Grecs insultés hier par le journal français Le Monde ?

Bonjour,
Le secrétariat de la campagne d'opinion  internationale
"Je suis grec" / "Par solidarité, je suis grec aussi" , à Nantes,
http://jesuisgrec.blogspot.fr/
mail : jesuisgrec@numericable.fr
a reçu ce soir (jeudi 31 mai) un message issu de Michel Volkovitch, traducteur.

Il s'y indignait d'un dessin de presse paru hier (mercredi 30 mai 2012) en page 2 dans le grand journal parisien Le Monde (dessin à qui il semble manquer l'excuse du talent ? ou bien alors nous sommes incapables d'apprécier ce talent subtil à sa juste mesure ?), ceci pour insulter les Grecs terrassés par les injonctions stupides et contreproductives de la Troïka (Europe/FMI), prélude à une austérité forcée pour toute l'Europe, ceci en reprenant quelques poncifs et clichés racistes sur l'éternel Grec buveur d'ouzo pendant sa sieste, prétendument paresseux et de mauvaise foi.

Pour des raisons de droit d'auteur, nous ne reproduirons pas ici ce dessin intégralement (voir cependant les illustrations jointes de la publication concernée), mais voici sa description détaillée :

Deux personnages vautrés, couchés à terre à côté d'une bouteille d'alcool, dialoguent. Le premier déclare :

" - Se faire traiter de branleur* au moment où on allait se mettre à bosser...
Avoue que c'est très démotivant, "

L'autre répond : - " Sûr ! Bosse un peu quand même, passe moi l'ouzo ".

(En langue française familière et argotique, le mot branleur*, après avoir évoqué un acte sexuel de masturbation, signifie au sens figuré "personne qui ne fait rien", "paresseux" ou "fantaisiste" (cf. Dictionnaire le Robert historique). ("Bosse, bosser" signifie familièrement : travaille, travailler.)

Pour être certain qu'il s'agit des Grecs buveurs d'ouzo, figure à l'arrière plan un temple de style classique placé sur une hauteur, évoquant évidemment le Parthénon sur l'Acropole.

Nous rediffusons donc incomplètement des éléments de ce dessin. Mais nous diffusons intégralement ici l'indignation de Michel Volkovitch (en y ajoutant tout en bas un message qu'il nous avait fait passer cet hiver 2011-2012, invitant à lire les écrivains grecs contemporains.)


Début du message réexpédié :

De : Michel Volkovitch michel.volkovitch@wanadoo.fr

Date : 30 mai 2012 10:31:06 HAEC
Objet : Chez les Grecs

 Lettre à Xavier Gorce, dessinateur au Monde

 Hier en ouvrant mon journal, Monsieur, j’ai trouvé ça : [reproduction du dessin]

J’ai cru recevoir une gifle. Les Grecs, un ramassis de branleurs… 
J’ai cru entendre le gros rire d’Angela Merkel suivie par des millions de nantis du monde entier. Je ne savais pas que Le Monde pouvait courtiser un tel public de beaufs. Non, les Grecs ne passent pas leur temps à glander. Tous les Français n’ont pas un béret et une baguette sous le bras. Et les dessinateurs n’ont pas tous du talent. Connaissez-vous les Grecs ? Moi qui depuis trente ans les fréquente et les traduis, je peux vous l’assurer, et une étude publiée dans Le Monde le confirme : ils ne bossent pas moins que les Allemands. Ou que les Français. Ou qu’un dessinateur fort bien payé, sûrement, pour pondre son dessin du jour en un quart d’heure. Ils bossent dans des conditions souvent plus difficiles que nous, ou s’ils ne bossent pas, c’est qu’ils passent leur temps à chercher du boulot en vain. Les Grecs, voyez-vous, sont très attentifs au regard de l’étranger, surtout dans le creux de la vague où ils se trouvent. Le moindre signe de compréhension, d’encouragement, est précieux pour eux, accablés qu’ils sont du mépris glacé des puissants. Votre petit crobard, de ce point de vue, est d’une cruauté aussi gratuite qu’imbécile. J’ai toujours eu un problème avec votre humour, mais là on touche le fond. Attaquez-vous plutôt aux grands de ce monde, à vos riches et arrogants nouveaux patrons par exemple, ou à Mme Lagarde, qui gagne près de quarante fois le SMIC et ne paie pas d’impôts tout en accusant les Grecs de ne pas payer les leurs. S’acharner sur les victimes et non sur les bourreaux, c’est nul, c'est lâche. Allez donc vous faire voir, Monsieur le manchot. Mais pas chez les Grecs.

Michel Volkovitch traducteur  

Copie de cette lettre à tous mes amis concernés, Grecs ou Français.
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Message précédent de Michel Volkovitch à "Je suis grec" :

 Je traduis depuis trente ans les auteurs grecs (prose, poésie, théâtre) et me bats plus que jamais pour les faire connaître, c'est dire que votre combat et le mien se rejoignent. Je me permets de vous suggérer, s'ajoutant à vos justes initiatives, un autre mode d'action très simple : lire les romanciers et les poètes grecs, en achetant leurs livres. Et faire connaître ces livres autour de soi. Les offrir, organiser des manifestations où l'on parlera d'eux. Le meilleur moyen de faire aimer la Grèce, c'est de la montrer telle qu'elle est, loin des clichés habituels, et de donner à voir ce qu'elle nous offre de meilleur. Mon but dans l'affaire n'est pas de m'enrichir, mais avant tout d'éviter la faillite aux petits éditeurs courageux qui me soutiennent (Quidam, Ginkgo, les Vanneaux...) afin qu'eux et moi puissions continuer la lutte. Vous trouverez aux éditions en ligne publie.net certains des plus beaux textes grecs contemporains, et sur mon site www.volkovitch.com, à la rubrique MADE IN GREECE, une bibliographie, des textes de prose et de poésie ainsi que divers renseignements. Amitiés combattantes,

Michel Volkovitch

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Deux notes techniques de la campagne d'opinion "Je suis grec" :

>>> Les personnes qui souhaiteraient féliciter directement le dessinateur de presse Xavier Gorce pour la qualité de son humour et pour la générosité de ses sentiments européistes fraternels, peuvent lui écrire en commentaire sur son blog : http://xaviergorce.com/

 >>> Les personnes qui souhaiteraient féliciter la rédaction du journal Le Monde pour la hauteur de vue anti-raciste et la subtile distanciation qui émanent de cette élégante caricature peuvent en parler au médiateur de ce journal : mediateur@lemonde.fr



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