samedi 7 janvier 2012

« Greek crisis », weblog d'ethnologue francophone sur la vie quotidienne en Grèce - a report by French writing anthropologist of everyday life






« Greek crisis » (weblog) un reportage d'ethnologue francophone sur la vie quotidienne en Grèce aujourd'hui pendant le règne de la Troïka *.

"Greek crisis", a report by French writing anthropologist of everyday life in Greece today during the reign of the Troika *.


(* Troïka : FMI, Union européenne, Banque centrale européenne.)

(* Troika: IMF, European Union, European Central Bank.)








Les amis de la Grèce ont de la chance s'ils parlent et lisent le français : ils peuvent découvrir chaque jour le weblog de Panagiotis Grigoriou.

Cet historien et ethnologue grec, ayant longtemps vécu en France, publie ce blog depuis le 31 octobre 2011 (35 notes parues en 2011, déjà 3 en 2012).

« Greek crisis », un reportage d'ethnologue francophone sur la vie quotidienne en Grèce aujourd'hui pendant le règne de la Troïka.

C'est passionnant et très bien écrit en français. Et aussi illustré de photos originales. Félicitations monsieur Panagiotis ! Un weblog ami à conserver en favori.


www.greek-crisis.gr ou http://greekcrisisnow.blogspot.com

Friends of Greece are lucky if they speak and read French: they can discover each day of the weblog Panagiotis Grigoriou.

The Greek historian and anthropologist, having long lived in France, published this blog since October 31, 2011 (35 notes issued in 2011, already three in 2012).

"Greek crisis", a report by (French writing) anthropologist of everyday life in Greece today during the reign of the Troika.

It's exciting and very well written in French. And also illustrated with original photos. Congratulations Mr. Panagiotis! A weblog to keep friends Bookmark.

www.greek-crisis.gr or http://greekcrisisnow.blogspot.com


Panagiotis Grigoriou a écrit à « En solidarité, je suis grec aussi ! » :

« Je vous remercie les amis de Nantes pour cette initiative. En effet nous vivons désormais un cauchemar organisé et voulu. Dans notre quotidien il y a la fierté et l'esprit de résistance, mais il y a aussi la résignation et la déprime. Nous sentons que nous pouvons agir tous ensemble et efficacement, et restaurer la vrai politique et la démocratie usurpée par les banques, mais nous n'y arrivons pas encore.

Encore merci
Cordialement »
Panagiotis Grigoriou

Carnet de notes d'un anthropologue en Grèce
« Temps du vent mauvais
Un jour de mai 2010, le Fond Monétaire International, l'œil de l'Union Européenne et la Banque centrale Européenne ont fait irruption dans notre vie quotidienne. La Troïka et les "Troïkans" modifient nos existences et nos comportements. Il y a un avant et un après. Comme lors d'une entrée en guerre ou d'une occupation. Un vent mauvais, un poison ambiant, une mise à mort de nos petites et grandes habitudes une mutation collective rapide, suspendue à la perte de nos repères. Désormais on plonge, y compris dans les quartiers chics ... dans les poubelles .... »


Panagiotis Grigoriou wrote to "In solidarity, I'm Greek too!" (Translation by Google... http://translate.google.fr):


“Thank you friends Nantes for this initiative. Indeed we are now living a nightmare and organized manner. In our daily lives there is the pride and the spirit of resistance, but there is also resignation and depression. We feel we can act together and effectively, and restore true democracy and political usurped by the banks, but we can not do yet.

again thank you
Regards”
Panagiotis Grigoriou


Notebook of an anthropologist in Greece
“Time's ill wind
One day in May 2010, the International Monetary Fund, the eye of the European Union and the European Central Bank broke into our daily lives. Troika and "Troïkans" change our lives and our behavior. There is a before and an after. As in an entry into the war or occupation. An ill wind, ambient poison, killing one of our small and large group practices a rapid mutation was suspended at the loss of our benchmarks. Now we dive, including in uptown ... in the garbage ....”

2 commentaires:

Luc Douillard a dit…

Pour préciser la démarche de Grigoriou Panagiotis, je cite également cette auto-présentation :

Athènes

Historien et ethnologue, je porte plutôt d'un regard qui se veut a la fois ethnographique et de l'intérieur, compte tenu de ma formation (ethnologue et historien), de mon parcours analogue de correspondant en France pour la publication grecque NemecisMag(2000-2008), et in fine de ma décision de retourner en Grèce, après plusieurs années de séjour en France.
Depuis 2008, j'ai parcouru une bonne partie de la Grèce continentale, je me suis rendu sur plus d'une trentaine d'iles en mer Égée et Ionienne y compris Chypre, j'ai rencontré le quotidien de plusieurs milieux sociaux et culturels, toucher les fractures qui se multiplient tant au niveaux des syllogismes collectifs, qu' à celui des relations interpersonnelles dans un contexte où la culture de la proximité traverse également un temps de mutations.

Ma démarche se situe également aux confins de l'identité et de la différence, qui plus est, dans un contexte mondialisant d'interconnexions économiques culturelles et des frictions y afférentes a travers lesquelles la «faillite» économique grecque ne semble point constituer un cas tout a fait à part. C'est ainsi que le quotidien, les stéréotypes, l'imaginaire, les petits gestes, les significations des échanges, mots, regards, sentiments et bien les relations interpersonnelles de tout un pays et ses «petites histoires», se transforment à une vitesse qui rappelle aux historiens les chocs des entrées en guerre ou celles inaugurés par une brusque période d'occupation. Ce dernier terme [occupation], est justement de plus en plus utilisé ici pour décrire la situation du pays depuis le printemps dernier, c'est également sur ce terme et son contexte que Mikis Theodorakis s'est appuyé, pour fonder à la fois son analyse et son nouveau mouvement politique «de Résistance contre la nouvelle dictature» le 1er Décembre 2010. Il y a en tout cas un avant et un après, la mise de la Grèce sous tutelle de l'UE, du FMI et de la BCE. Ces transformations sous forme de «thérapie de choc» engendrent une nouvelle situation dans un contexte d'accélération des «temps nouveaux», accélération à la fois redoutée et pourtant acquise – dans les faits et dans tous les esprits - pour les prochains mois de 2011 et bien au-delà.

La portée des événements grecs sur les affaires planétaires semblerait minime, et pourtant tout le monde (ici et ailleurs) ressent une nouvelle situation potentiellement imprévisible et gravement inconnue. Saisir ces moments, ces instants, les faits et gestes du quotidien, apporter le minimum nécessaire de profondeur historique de sociabilité changeante, des attitudes et des représentations collectives de soi et des autres, et pouvoir ensuite émettre ces tranches de vie quotidienne depuis Athènes, depuis les iles et les contrées grecques, et vers l'altérité attentive du monde francophone, voilà en somme ma démarche.

jlayala a dit…

Creo que es relevante recordar las palabras del gran poeta alemán J.W.Goethe hace dos siglos:
"Que cada cual sea a su manera griego, pero que lo sea."